Auteur : Diana Ligeti https://larevue.conservatoiredeparis.fr:443/index.php/news/outil/js/docannexe/file/380/index.php?id=451 Index des publications de Auteur Diana Ligeti fr 0 Typologie des déchiffrages pour violon et violoncelle au Conservatoire de Paris de 1823 à 1914 https://larevue.conservatoiredeparis.fr:443/index.php/news/outil/js/docannexe/file/380/index.php?id=1235 Le déchiffrage est une pratique qui semble exister au Conservatoire de Paris depuis ses débuts, malgré l’absence de textes concernant cette discipline dans les différents règlements tout au long du XIXe siècle. Dans le corpus des déchiffrages pour cordes étudié, il existe une grande variété tant sur le plan de la typologie musicale et de la technique instrumentale que du point de vue du style, de la forme ou de la longueur. Les épreuves consultées permettent d’entrevoir une relation entre le niveau de déchiffrage et les acquis techniques nécessaires selon les Méthodes du Conservatoire. Nous présenterons l’évolution de l’épreuve du déchiffrage pour cordes tout au long du XIXe siècle. Typology of sight-reading pieces for violin and cello at the Conservatoire de Paris from 1823 to 1914 Sight-reading seems to have existed at the Conservatoire de Paris from the very beginning, in spite of the absence of texts referring specifically to this practice in the various 19th century regulations. The corpus of documents we have studied shows great variety regarding musical typology and instrumental technique, as well as style, form, or length. The sight reading pieces we have consulted allow us to see a relationship between the level of sight reading and the required instrumental technique stipulated in the Conservatory’s Teaching Methods. We will show the evolution of the sight reading practice for strings all along the 19th century. mar., 08 déc. 2015 16:12:37 +0100 lun., 14 déc. 2015 13:33:40 +0100 https://larevue.conservatoiredeparis.fr:443/index.php/news/outil/js/docannexe/file/380/index.php?id=1235 La scordatura, accord ou désaccord ? Histoire et pratique actuelle https://larevue.conservatoiredeparis.fr:443/index.php/news/outil/js/docannexe/file/380/index.php?id=1013 Avec cet article nous avons voulu présenterun court historique de la technique de la scordaturaet interroger les répertoires qui l’utilisent. Tout d’abord, qu’est-ceque c’est ? Comment a-t-elle fait son apparition dans la technique musicale des instruments à cordes ? S’il est vrai qu’elle a connuun âge d’or aux XVIIe et XVIIIe siècles, les traces que l’on retrouve aujourd’hui à son sujet dans les traités et les méthodes sont quelquepeu évasives. Le terme est évoqué mais souvent donné à titre d’information, les conséquences de cette pratique sur le jeu instrumental et sur la sonorité de l’instrument étant rarement développées. Le mot n’apparaît d’ailleurs même pas dans le Larousse de la musique. On peut donc s’interroger sur le fait que cette technique,très utilisée dans le passé et appréhendée avec naturel par les musiciens, est aujourd’hui,pour bon nombre d’entre eux, synonyme de difficulté et de complication. Qu’en est-il de la présence de la scordatura dans le répertoire contemporain ? Nous allons aussi questionner le rôle de l’interprète face à une partition avec scordatura. Nous nous demanderons donc, à travers une étude chronologique, comment ont évolué le rapport et la perception du compositeur commede l’interprète face à la technique de la scordatura. Cette enquête s’appuiera sur un corpus à la fois issu de notre expérience instrumentale avec le répertoire utilisant la scordatura (répertoire des instruments à cordes frottées) ainsi que sur certaines œuvres sélectionnées parmi les sources citées. Ces partitions musicales comprennent des exemples techniques et sonores qui permettent de recenser de façon efficace les différents emplois de la pratique étudiée. English title: Scordatura, alternative tuning or mistuning? Short history and today’s practice Our article is devoted to the technique of scordatura. We first tried to understand what it is, how it works, and how it came to be used by string instruments. If it had a Golden Age in the 17th and 18th centuries, the scordatura was almost forgotten during the Romantic period, only to be used again by composers of our time. We tried to find explanations by tracking it in scores and methods. The word scordatura is often given as a musical direction, but the implications of this practice on instrumental performance and on the sound of the instrument are rarely discussed in any detail. We also tried to understand why this common performance practice of the musicians of the past has now become ambiguous and complicated. We investigated the notation process of the scores with scordatura and its relationship with the instrumental technique. After a short historical overview, in the final part of our article we focused on assessing the role of the performer when confronted with a score that requires scordatura. jeu., 19 juin 2014 10:57:54 +0200 lun., 23 juin 2014 15:06:59 +0200 https://larevue.conservatoiredeparis.fr:443/index.php/news/outil/js/docannexe/file/380/index.php?id=1013 Les enjeux des classes de lecture à vue : du signe au son, ou de la notation à la première réalisation https://larevue.conservatoiredeparis.fr:443/index.php/news/outil/js/docannexe/file/380/index.php?id=446 La discipline lecture à vue/déchiffrage était au départ une spécificité de l’enseignement musical français. Avec cet article, nous souhaitons lever un peu le voile de mystère qui l’entoure souvent. Nous exposerons quelques-unes de nos préoccupations et le résultat de recherches menées afin que notre discipline puisse réellement répondre à un besoin de l’étudiant. La problématique de la notation musicale se trouve au cœur du processus de lecture. La lecture à vue est l’art de la première interprétation (Sylvaine Billier), mais aussi un moyen de découverte ludique du répertoire. Elle se propose d’enseigner les mécanismes qui permettent une approche rapide et aisée d’une partition. Dans cet article, nous nous interrogerons aussi sur les processus de transmission de la pensée musicale qui échappent à la notation. Notre approche se propose de révéler les similitudes et les différences entre l’apprentissage de la lecture à vue des instrumentistes à cordes et des instrumentistes à vent. Cet article s’appuie sur des ouvrages traitant des styles musicaux et de l’histoire de l’interprétation, des partitions allant du manuscrit aux différentes éditions ainsi que des témoignages de grands interprètes. La consultation des archives et documents officiels du Conservatoire a permis de comprendre de quelle manière cette discipline s’est imposée comme un élément important dans la formation de nos jeunes musiciens, un gage de plus de leur insertion professionnelle et de la richesse de leur culture musicale et artistique. Sight-reading : from sign to sound, from musical notation to performance The topic of ’sight reading’ used to be specific to the French music curriculum. This essay is intended to clear up part of the mystery often attached to this field. We present some of our concerns, together with research results, in order to properly fulfill the needs of our students. The question of notation is at the heart of the sight-reading process. According to Sylvaine Billier, sight-reading is the art of the first performance, but it is also a way of discovering music whilst having fun. She proposes teaching mechanisms which help to approach a score quickly and easily. We also investigate processes of passing on music without the use of notation. This approach tries to shed light on the similarities and differences between sight-reading with string and wind instruments. The essay is based upon publications regarding musical style, performance studies, edited scores as well as manuscripts, together with accounts by prestigious performers. Consulting the archives of the Conservatoire has helped to understand how this field has become crucial in the education of young performers, as a guarantee of both employment and a rich musical and artistic culture. mar., 01 janv. 2013 15:33:44 +0100 mar., 12 févr. 2013 15:52:44 +0100 https://larevue.conservatoiredeparis.fr:443/index.php/news/outil/js/docannexe/file/380/index.php?id=446