Franz Liszt https://larevue.conservatoiredeparis.fr:443/index.php/news/outil/js/docannexe/file/2473/index.php?id=1092 Index de Franz Liszt fr 0 L’étude instrumentale ou quand le travail devient œuvre https://larevue.conservatoiredeparis.fr:443/index.php/news/outil/js/docannexe/file/2473/index.php?id=1269 Au XIXe siècle et dans le courant du XXe siècle, des milliers d’études instrumentales sont publiées. Qu’elles soient destinées aux amateurs ou aux virtuoses confirmés, toutes partagent un même souci de rationalisation des difficultés instrumentales par leur division en petites unités répétées dans tous les tons. À partir d’un corpus de pièces peu connues (signées Henri Rosellen, Carl Czerny, Isidor Philipp ou Charles de Bériot), cet article montre que l’étude ne peut être réduite à sa dimension générique. Pour comprendre sa raison d’être, il faut, en effet, s’intéresser autant à l’engouement des sociétés européennes pour le travail gymnastique qu’à l’organisation du temps de l’exercice par les pédagogues. Dispositif disciplinaire par excellence, l’étude sort dès le milieu du XIXe siècle du cabinet de travail des musiciens pour se propager dans les salles de concert. Elle nourrira alors la fascination du public pour le spectacle de la transcendance. Instrumental study in contexts In the nineteenth century and during the twentieth century, thousands of instrumental studies have been published. Whether for amateur or experienced virtuosos, all of these pieces try to othercome instrumental difficulties by dividing into small repeating units in all tones. From a corpus of pieces of Henri Rosellen, Carl Czerny, Isidor Philipp and Charles Bériot, this article shows that the study can not be reduced to its generic dimension. To understand its purpose, it must indeed be interested as much to the enthusiasm of European societies for gymnastics work and the organization of studying time by pedagogues. Disciplinary device, the study comes from the middle of the nineteenth century musicians workroom to spread in the concert halls. It will feed the public’s fascination with the spectacle of transcendence. jeu., 10 déc. 2015 15:34:38 +0100 lun., 26 sept. 2022 14:07:49 +0200 https://larevue.conservatoiredeparis.fr:443/index.php/news/outil/js/docannexe/file/2473/index.php?id=1269 De l’exécution de la musique à son interprétation (1780-1950) https://larevue.conservatoiredeparis.fr:443/index.php/news/outil/js/docannexe/file/2473/index.php?id=1082 L’emploi du verbe interpréter pour désigner l’activité de l’instrumentiste ou du chanteur est devenue si banal qu’on n’imagine plus aujourd’hui qu’il ait pu exister d’autres manières de désigner – et donc de concevoir – l’acte musical. Longtemps, on a préféré un autre terme : les musiciens n’interprétaient pas la musique, ils l’exécutaient. L’abandon d’un mot au profit d’un autre au milieu du xixe siècle n’est pas anodin. Il coïncide avec le renoncement des musiciens au rapport très libre qu’ils entretenaient avec la partition depuis des siècles, remplacé par une vision très stricte du rendu sonore du texte musical. Cet article propose d’explorer les conditions de ce bouleversement qui affecta aussi bien le jeu instrumental et vocal que la nature du métier de musicien ou les pratiques d’écoute. English title:From music performance to music interpretation (1780-1950) The use of the verb “to interpret” to signify the instrumentalist or singer’s activity has become so common place that today we can no longer imagine that there could have been other ways to designate, and thus to conceive of, the musical act. For a long time, it was common to speak of musical execution, as opposed to musical interpretation. Relinquishing one term for the other in the mid-19th century was in no way insignificant. In fact this coincided with musicians’ giving up of the centuries-old very free relationship they held with the score, replacing it with a very strict vision of the musical text’s sound result. This article will explore the conditions of this upheaval, which affected  instrumental and vocal techniques as much as the very nature of the musician’s profession or listening habits. ven., 20 juin 2014 09:42:12 +0200 lun., 23 juin 2014 15:09:32 +0200 https://larevue.conservatoiredeparis.fr:443/index.php/news/outil/js/docannexe/file/2473/index.php?id=1082